ESOMAR est très heureux d’annoncer la parution de la 10e édition de son
rapport « The Global Prices Study 2014 ». Ce rapport, édité tous les deux
ans, nous éclaire sur les tarifs pratiqués pour les études de marché dans le
monde entier. Il dresse un comparatif par région, par pays et par type
d’études menées. Véritable bible des acteurs du secteur, il les accompagne
aussi bien dans la planification de leurs projets que dans la sous-traitance
de leurs études.
Le rapport 2014 indique une grande stabilité, tant en terme de
tarifs pratiqués qu’en terme de pays qui présentent les prix les plus
élevés. Par exemple, 9 des 12 pays les plus coûteux étaient déjà présents
dans le top 12 des classements 2010 et 2012. Le même constat se fait au
niveau des techniques d’études puisque seulement la méthode CATI a vu ses
coûts augmenter au cours des dernières années.
Les Etats-Unis, la Suisse, la France, le Royaume-Uni et
l’Allemagne sont les cinq pays qui présentent les tarifs les plus
élevés pour l’achat d’études de marché. Le Japon, classé
respectivement 4ème et 5ème en 2012 et 2010, est descendu à la 12e place,
proposant des prix nettement moins élevés qu’avant. Cette baisse pourrait
s’expliquer par la hausse des études en ligne (45% des dépenses du secteur),
profitant d’économies d’échelles, mais cela peut aussi favoriser la hausse
des coûts d’autres pratiques.
Finn Raben, directeur général d’ESOMAR, explique : « Au cours des
six dernières années, les trois éditions du notre rapport « The Global
Prices Study » ont corrélé avec certains événements macro-économique. Ainsi,
nous avons pu profiter d’une analyse unique de la tarification de notre
profession. Prenons l’exemple du rapport datant de 2010 : il nous a permis
de voir les conséquences de la crise économique de 2009 sur la baisse des
tarifs du secteur ; en 2012, le rapport a montré que de nombreux pays ont
encore du mal à trouver la stabilité économique; et enfin, le rapport de
cette année reflète une stabilité modérée en termes de prix –
cependant, la demande pour des méthodes rentables ne semble pas avoir
diminué », ajoute Raben.
Voici les autres conclusions du rapport à retenir :
• Les études en ligne représentent environ 70% du coût total de la
méthode CATI.
• Dans environ 70% des cas, les études en face-à-face à domicile coutent
moins cher que le face-à-face dans un lieu commun à tous les participants.
• Les économies effectuées en privilégiant les groupes de discussion en
ligne aux groupes de discussion en face-à-face est beaucoup moins important
que celles réalisées grâce aux sondages en lignes lorsqu’ils remplacent les
enquêtes en face-à-face.
• Les tarifs des méthodes d’enquêtes en ligne ont tendance à être moins
élevés chez les instituts qui proposent à la fois des solutions CATI et des
méthodes en ligne, comparativement à des sociétés qui proposent uniquement
des solutions en ligne.
• Les plus grands marchés en termes de dépenses de recherche sont les
suivants : USA, Royaume-Uni, Allemagne, France et Japon. Aussi, ils ont
tendance à coûter environ deux fois plus que la médiane mondiale.
• L’écart entre les pays les plus chers et les moins coûteux est
très important. En moyenne, les études de marché réalisées dans le pays qui
présente les tarifs les plus élevés sont facturées près de neuf fois plus
que dans celui le moins cher.
• Les pays les moins onéreux sont situés dans de nombreuses régions du
monde, notamment en Asie (Inde, Pakistan et Bangladesh), en Europe (Ukraine,
la Serbie, la Roumanie, la Croatie et la Bulgarie), et en Amérique latine
(Salvador, le Nicaragua, le Panama et le Honduras).
• L’étude a cherché à savoir ce que les instituts entendaient par
«nationally Representative». Les résultats ont montré que ce terme présente
des interprétations très variées.